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    Partie 14.3

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    Cassyfantasya
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    Message par Cassyfantasya Lun 14 Avr - 12:46

    A cette annonce le médaillon eut un sentiment de jouissance et commença à scintiller.
    — Je vous le déconseille fortement, intervint Freïhr, auriez-vous perdu la raison ?
    — Ah oui, pourquoi ça ? S'interrogea Ivie.
    — Vous n'avez donc rien entendu, continua Freïhr, ce médaillon est dangereux. Bien que je ne veuille pas rentrer dans les détails, je vous le déconseille fortement de faire ça.
    — Pff, je vous le déconseille dis-tu, le reprit la reine Ivie en se moquant. Qui es-tu pour intervenir d'une telle manière ? Rôdeur.
    — C'est Freïhr, s'interposa Sylvania en se levant pour appuyer ses mots, fils du roi Nicolas et de la reine Akénaï, héritier légitime du royaume d'Han-Ashara, reine Ivie. Ses deux parents sont morts et son royaume est ravagé par ce fléau que l'on appelle la guerre.  Il a assez de remord comme ça, alors ne le méprisez pas part vos stupides paroles.
    — Un héritier digne de ce nom n'aurait jamais dû fuir sa patrie, et il ne l'aurait pas laissé, pour moi ce n'est qu'un rôdeur, un vagabond, un chien errant, un lâche.
    — N'oubliez pas avait été tué par sa propre patrie, et il n'aurait pas laissé, si celle-ci ne l'avait pas trahi, nuance.
    — Son père a été tué, parce qu'il était devenu fou, dit Ivie d'un ton sévère.
    — C'était à cause de ce médaillon, répliqua Sylvania.
    — Quel prétexte !
    — Son père était un grand homme ; ne perdez pas le souvenir que c'était lui qui avait terrassé Edouard.
    — C'est vrai, je l'admets Nicolas était un homme d'exception, quoi qu'il ait mal tourné. Quant au chien errant, il n'a pas le pouvoir de donner un tel avis.
    — Il n'a fait que de nous mettre en garde. Ce qui était arrivé à son père pouvait faire de même pour chacun d'entre nous. Et qu'avez-vous contre lui au juste ?
    — Un rôdeur reflète la faiblesse, l'instabilité, et la lâcheté, et...
    — Cela sufdit Ivie, agit le roi Richard, cessez immédiatement vos paroles infâmes et méprisantes. Ce n'est pas digne d'une reine de ce rang. Sylvania, ma fille arête toi s'il te plaît. Tu ne fais qu'aggraver la situation.
    — Mais elle...
    — Ton père a raison, ceci n'est pas nécessaire. Je t'en remercie.
    — Ne vas-tu pas te laisser insulter comme ça ?
    — Riposter ne servira à rien.
    Sylvania se tut et se ré assit.
    — Vous voyez, il sent la peur à plein nez.
    — Ivie, s'en est assez, intervint la reine Arianwen.
    Juliâne remarqua que le médaillon maléfique scintillait de plus en plus fort, et ce qui influençait la reine Ivie.
    — Je vais mettre un terme à cela; s'écria-t-il. Il prodita de la querelle provoquée par la reine Ivie pour se lever et s'empara du médaillon puis le jeta violement sur le sol dans l'espérance de le briser. Le choc était tellement puissant qu'un flash s'était produit. De ce fait, aveuglé par la puissante lumière que dégageait le médaillon, il recula tout en se protégeant les yeux, et reprit sa place.
    Ashélia se leva et alla ramasser le médaillon qui brillait de tous ces éclats. Elle le regarda, et remarqua qu'il ne montrait aucune égratignure, ni une seule éraflure, ce qui la soulageait. Puis, son regard fut porté sur tous les membres de ce conseil, qui s'était calmé la voyant d'un air qu'elle n'avait jamais montré auparavant. Son regard était glacial, et marcha tel qu'un militaire qui faisait sa ronde. Son allure était ferme.  Et faisant ces allers-retours, sa colère s'était apaisée, et prit la parole.
    — Calmez-vous, dit Ashélia d'une voix douce et autoritaire, c'est une honte d'agir ainsi. Quant à toi Juliâne, tu as été stupide d'avoir pris ce médaillon. Et qu'est-ce qu'il t'a pris de l'avoir violemment projeté contre le sol dans l'espoir de vouloir de le détruire.
    — Je suis désolé Anne, de mettre emporté aussi facilement, mais ce médaillon se révélait étrange, il influençait la discorde.
    — Je suis d'accord avec toi, Juliâne, mais tu as mal agit, tu aurais pu te mettre en danger et celle de la vie de tous le monte, mais ça va-t-il ne sait rien passer. Maintenant, que tout le monde est bien calme, essayez au moins de comprendre ce que voulaient dire Aurore et Freïhr. J'ai porté ce médaillon pendant ces longue douze année, et chaque seconde que je vivais était un fardeau, ce médaillon abrite un grand mal dont je suis la seule personne ici vivante de savoir de ce qu'il est capable de faire, car je l'ai subi et pendant toutes ces années je l'ai résisté bien que parfois n'était pas facile, donc parfois je m'isolais afin de ne pas commettre de chose maléfique. D'y résisté, je m'épuisais. Il absorbait mon énergie, et depuis ce temps je sais ce que le roi Nicolas avait enduré avant de mourir. Ce médaillon est effectivement, très dangereux. Il peut posséder les gens à commettre des choses mauvaises, et c'est pour cela que nous devons agir au plus vite, afin qu'il ne fasse d'autre victime.  Ecoutez-moi attentivement. Aurore est peut-être encore jeune pour prendre des décisions, mais sa sagesse le permet, et j'ai toute confiance en elle. Ce que voulait dire Freïhr, ce médaillon ne pouvait et ne devait en aucun cas être utilisé contre son maître. Il n'est pas conçu pour faire le bien, sa magie maléfique, n'a que seulement la faculté de destruction, puis dans le cas où elle se détournerait, il serait difficile de contrer son action. L'ennemi n'attend que ça. Si nous avions suivi la proposition de Théodore et d'Ivie, cela nous aurait menés vers l'échec. Bien que vous ayez remarqué. Ce médaillon n'a pas été détruit par le choc, il ne montre pas la moindre éraflure.
    — C'est vrai, dit Juliâne, pourtant je l'avais lancé de toutes mes forces, le choc avait été voulant et il ne c'était pas brisé. Si le choc physique ne peut le détruit, pourquoi le jetons-nous pas dans le feu ?
    — Je l'aurai déjà fait, expliqua Anne, mais j'ai bien peur que la chaleur qu'il pourrait produire soit insuffisante, même les flammes des plus puissantes forges de ce monde ne parviendraient à lui donner la mort.
    — Qu'adviendra-t-il si nous parvenons à le détruire ? s'enquit Ivie.
    — L'esprit de Dorian sera libéré, répondit Aurore.
    — Pourtant, cela semble si simple de le détruire lorsque l'on en parle, reprit Ivie, mais le périple qui doit être effectué parait si long et si dangereux.
    — C'est pour cela que j'ai besoin de votre aide, dit Aurore pour la mener à bon terme. Bien qu'il faille faire preuve de courage, et en allant de son plein gré, il nécessite d'être capable de lutter contre les méfaits du médaillon, ainsi que toute autre menace.
    Les membres du conseil avaient du mal à se mettre d'accord sur les personnes volontaires, et créèrent de nouveau une discorde. Le choix des personnes pour affronter cette quête était très pointilleux, puisqu'ils n'avaient pas le droit à l'échec.
    D'un coup de folie, Anne se leva.
    — Que fais-tu ? intervint Hélène.
    — Je vais reprendre le médaillon, et je me chargerai de le détruire.
    — C'est notre mère qu'il l'a,  continua Hélène, et je ne pense pas qu'elle te laissera le reprendre, surtout après ce qu'il t'est arrivé.
    — Je me fiche de ce qu'il m'est arrivé, rétorqua-t-elle, notre mère ne peut plus le porter, donc je le reprendrais et j'irai moi-même affronter ce périple, si c'est ainsi.
    — Tu plaisante j'espère, s'écria-t-elle.
    — Ai-je l'air de plaisanter, continua-t-elle d'un ton sévère qui attira le regarde de tous les membres du conseil.
    — Du calme Ashélia, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Pourquoi tant d'agressivité ?
    — Je ne suis pas agressive, mais je suis choqué que certains membres du conseil ne sachent pas se tenir et ne crois-tu pas que je vais attendre que ce brouhaha cesse pour agir ?
    Elle se tourna vers les membres dont elle avait leur attention.
    — Si personne ne se sent capable d'affronter cette mission, moi je le ferais. Et seule s'il le faut.
    — Aurais-tu pris cette décision à contre cœur, dit la reine Arianwen, ou bien, est-ce vraiment ton choix ? Es-tu bien consciente des risques que tu encours, car une fois que tu auras mis les pieds dedans tu ne pourras plus faire marche arrière. Ceci dit que tu devras aller jusqu'au bout au péril de ta vie.
    — Oui, je suis bien consciente des risques, ce médaillon m'a été confié, et je souhaite bien honorer ma parole.
    Sur le moment Ashélia eut un pincement au cœur, elle était choquée par la décision de sa fille, et elle ne réagissait pas, car elle était tout de même contente. Elle aperçut en elle quelque chose qu'elle ne connaissait pas.
    — Ces paroles étaient fermes et déterminée, quel courage, pensa Ashélia dans sa tête, qui ne semblait pas s'y opposer.
    — Tu as l'air d'être bien déterminé, constata Arianwen, et je ne vois personne s'y opposer, donc c'est d'accord, tu partiras pour l'Icehadès.
    — Non, gronda Hélène.
    — Non ? Reprit la reine Arianwen.
    — Elle n'ira nulle part sans moi, dit Hélène, je l'accompagne.
    — Ne serait pas tu mieux à la maison auprès des notre ? Dit Anne.
    — C'est vrai, notre maison me maque, mais sans ma petite sœur je risquerais de m'ennuyer. N'oublie pas que nous avons grandi ensemble et que nous sommes mutuellement soutenues. Et qu'adviendra tien de notre monde que nous aimions tant si tu échoues ? Non, tu as besoin d'aide. C'est décidé, je t'accompagne, que tu le veuilles ou non. Mon devoir est de te protéger, tel est mon devoir de gardien, et n'oublie pas, j'ai un serment à respecter, donc je ne voudrais pas le déshonorer.
    — Très bien, dit Anne, d'un léger hochement de la tête. Je ne peux te retenir. Je suis heureuse de t'avoir comme sœur, et comme gardien, continua-t-elle en émettant un faible sourire, tu es honnête, fidèle, et loyale, je sais que je peux toujours compter sur toi.
    — Bon, dit Dannah en se levant, je vois que vous auriez besoin de votre grande sœur pour veiller sur vous deux, donc, je pars avec vous.
    — Et puis moi alors, dit Amélia en sautillant afin de se faire remarquer, on m'oubli ? Je viens aussi !
    — Vaut mieux que tu restes as la maison, la taquina Hélène, tu es trop jeune pour supporter ce périple, tu ne tiendras même pas une semaine.
    Anne gloussa, quant à Amélia, elle laissa échapper un long soupir.
    — N'importe quoi, rétorqua la jeune fille vexée.
    — Je blaguais Amélia, c'était juste histoire de détendre l'atmosphère.
    — Tu parles, dit Amélia irrité, tu ne penses qu'à...
    — Arrêtez de vous chahuter les filles, interrompit Anne, le conseil n'est pas encore fini.
    A la demande d'Anne, les deux filles cessèrent de se chamailler.
    — Vous croyez qu'elles vont réussir, intervint Ivie, leur jeune âge fait encore preuve d'immaturité, elle ne pense qu'à s'amuser et ça serait dangereux.
    — Oui elles sont encore jeunes, dit Arianwen, et qu'elles dégagent beaucoup de vitalité et de fougue. C'est vrai que parfois elle s'amuse entre elles, ceci dit, l'amusement n'est pas forcément une question d'immaturité, mais un sentiment de bien-être. Pour elles c'est une façon d'évacuer une certaine peur. Alors, soyez plutôt fière elles, au lieu de douter, car s'étant désigné pour affronter cette mission, elles montrent un grand courage et ce n'est pas le cas de tout le monde ici présent.
    — Du courage ou bien de la pure folie ? Qu'adviendra d'elles si elles échouent.
    — Elles n'échoueront pas, intervint en se levant Freïhr, je les accompagne, et tant qu'il me restera le moindre souffle, je les protégerais. Au péril de ma vie s'il le faut. Je suis née du royaume d'Han-Ashara, j'y ai grandi, et je connais parfaitement mes terres, et je manipule parfaitement les armes. Je serai meilleur guide et protecteur que quiconque, donc, l'échec n'aura pas lieu. Anne, enchaina-t-il en se dirigeant vers elle afin de s'y trouver en face, bien que je sois l'héritier du royaume d'Han-Ashara, et la coutume veux qu'un prince ne s'incline pas devant un autre, je plie cet orgueil de la noblesse, afin de m'incliner devant toi princesse. Mon âme et mes armes sont tiennes,  qui fait de moi ton gardien tout au long de ta quête.
    — Eh ben ça alors, dit Ashélia émerveillé, cela ne c'était jamais produit une telle scène.
    Tous étaient fascinés par le spectacle qu'offrait Freïhr, car aucun prince ne s'était incliné devant un autre. Aucun héritier n'aurait dit de telles paroles. Les membres du conseil étaient fiers de lui.
    — Je viens avec vous, s'imposa Sylvania.  
    — Non, ma fille, s'écria le roi Richard, ce sera trop dangereux, et en tant qu'héritière de notre royaume ta place est parmi nous.
    — Je ne quitterais jamais les gens que j'aime, rétorqua-t-elle, puis ils auront bien besoin de mes talents d'elfe.
    — Ne vous inquiétez pas Votre Majesté, dit Freïhr, pour le rassurer, je veillerai sur elle.
    — Bon, D'accord, mais c'est bien parce que c'est toi et que je te fais confiance. Elle est déterminée de toute façon, et quoique ce que je dise, ou ce que je fasse, l'amour qu'elle te porte ne pourra pas la retenir ici longtemps. Puis ton absence prolongée la rendrait malheureuse, et je ne pourrais le supporter. J'accepte donc qu'elle vous accompagne.
    — Je vous en remercie, Votre Majesté.
    — Bien, dit Aurore, quant à moi, j'irais jusqu'au bout des choses, je prends le commandement du groupe endossant toutes les responsabilités. Je mènerais Ashélia et ses gardiens dans l'icehadès afin de mettre un terme à ce cauchemar.
    — Tu seras une bonne chef, dit Arianwen, je n'ai jamais douté de toi.
    — Merci cela me flatte.
    — Personne d'autre ne veut s'attacher à cette quête.
    Personne ne se manifesta.
    — Alors, en grâce de leur courageuse décision je déclare ce groupe au complet.
    Tout le monde était satisfait, il n'eut aucun commentaire à ce sujet.
    — Voilà que le conseil prend fin, termina Arianwen.
    Et ce fut ainsi après un débat chargé que le conseil prit une bonne fin.

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