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    Partie 20.3

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    Cassyfantasya
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    Message par Cassyfantasya Mar 15 Avr - 22:58

    La présence des trois adolescentes l'embarrassait, car la bataille était proche, et pour leur sécurité il ne voulait pas les emmener, alors il s'orienta vers L'enchanteresse.
    — Aurore, j'aurais une mission à te confier.
    — Oui mon Oncle, je t'écoute.
    — Etant donné que la guerre va bientôt éclater sur nos terres, je souhaite que tu emmènes Ashélia, Hélène et Amélia, chez leur mère afin de les mettre en sécurité.
    — Mais... nous sommes prête à nous battre, dit Ashélia, n'est-ce pas notre devoir ? Je suis une invocatrice et mon devoir est de protéger mon peuple, et ma famille.
    — Ha ha ha jeune demoiselle, dit le roi, tu es bien téméraire, mais hélas le courage que tu possèdes ne te suffira pas pour aller sur les champs de bataille auprès des soldats.
    — J'ai déjà manié l'épée, je sais me battre, puis la mort ne me fait pas peur.
    — Ne dis pas de sottise, tout le monde a peur de mourir, et d'après ce que j'ai pu entendre ta maitrise à l'épée ne semble pas être à point, n'as-tu pas failli y laisser la vie lors de ta dernière rencontre ?
    — Certes, mais cela ne changera pas ma détermination, je combattrai un point c'est tout, tel est mon devoir d'invocateur.
    — Tu es bien comme tes parents Ashélia, aussi têtu et téméraire, mais pour l'amour de notre divinité Ancia sache te raisonner, qui prendra la succession au trône Saya, qui prendra soin de ses habitants, qui les défendra au dernier recourt, non tu n'as pas ta place en première ligne. Regarde, prend exemple son ton père, lui qui était l'héritier au trône, sa vaillance était certes grande, il n'avait pas peur d'être en première ligne, mais cela lui avait couté la vie. Et ta mère qu'on avait jadis vue en tête de cavalerie, hors je lui avais strictement dit de ne pas venir et de resté au château, et notre divinité sais à quel point que je l'avais prié pour que rien ne lui arrive, ne devient pas comme eux.
    — Ton grand-père à raison, intervint Alexia, nous ne doutons pas de ta vaillance et de tes capacités au combat, mais ta place est de resté en sureté.
    — Quel que soit l'endroit où nous soyons, je ne me retrouverais jamais en sécurité, alors autant combattre.
    — Tu te trompes, le royaume de Saya et très puissant, et les ténèbres n'oseraient pas le défier de nouveau après tant de défaites dans le passé.
    — Je vois que je n'ai pas le choix, dit désespérément Ashélia, et je suppose que nous devons bientôt partir.
    — Oui, Ashélia, répondit le roi.
    A son expression qu'elle laissait apparaitre sur son visage, Ashélia semblait être dépité, moralement comme physiquement. Rien que de penser à reprendre la route sans se remettre de sa fatigue du dernier voyage suffisait à mettre son moral à zéro.
    — Courage, dit Hélène d'un sourire pour lui remonter le moral.
    — Arthur mon amis, dit Luciâne, puis-je me permettre de prendre congé quelques jours, je souhaite voir Félicia.
    — Oui, je te l'accorde Luciâne, dit le roi, tu peux même rester auprès d'elle si tu le souhaites.
    — Et la bataille ?
    — Ne t'en fait pas, si la vie de Félicia est s importance à tes yeux, je saurais me passer de toi.
    — Mille merci Arthur, malgré le mal que je t'ai fais-tu semblent me pardonner.
    — Oui, je te pardonne, mais seulement pour cette fois. Sache choisir ton camp, car pour l'instant tu trahis l'alliance comme l'ennemi.
    — Qu'importe qui je trahis, et ça m'est égale de subir les conséquences, tout ce que je veux s'est sauvé Félicia, elle compte tellement pour Aurore et moi, et visiblement elle a l'air d'allé bien.
    — Au moins c'est une bonne nouvelle.
    Arthur saisit un bref moment Luciâne par l'épaule, et l'accompagna vers la sortie de sa demeure, car était temps pour lui de s'en aller. Avançant tous les deux dans les escaliers ils s'arrêtèrent un instant, car le roi avait des choses à dire.
    — Je crois que tu es déterminé et rien ne te fera changer d'avis. Tu ne laisses pas le choix d'accepter te laisser partir, soupira Arthur. Alors, prend ton cheval et pars rejoindre ta bien-aimée, elle doit surement avoir besoin de tes soins.
    — Grand merci Majesté, quoi qu'il en soit je serais toujours là pour vous servir.
    Arthur serra Luciâne contre lui en guise d'amitié et pour se dire au revoir.
    — Adieu mon ami, que les forces divines d'Ancia te protègent.
    — Adieu mon roi, mon ami, qu'Ancia te protège aussi.
    Quand il descendit des escaliers de la demeure du roi, une chose venait à l'esprit, et se retourna en enlevant une bague de l'un de ses doigts de sa main droite. Et la dit tournoyer entre ses doigts d'un moment d'hésitation. Il remonta quelque escalier en se précipitant, de peur que le roi soit déjà repartît chez lui dans sa demeure, mais en fait il n'avait pas bougé. Le roi était pensif, il était resté pour observer son départ.
    — Arthur ! Arthur !
    — Oui Luciâne, qu'est-ce qu'il y a, aurais-tu oublié quelque chose ?
    — Oui, dit il en lui présentant une bague.
    — Mais je la reconnais, c'est.....
    — Oui c'était la bague que portait Elowny, interrompit Lucianne, et je souhaite que tu la prennes afin de la remettre à Aurore.
    — Elle ne va pas te manqué cette bague, s'enquit Arthur, dieu sais que tu portes beaucoup d'important à celle-ci.
    — Oui elle me manquera, mais je préfère que ce soit Aurore qui la porte, et ça me fait tant plaisir qu'elle lui revienne. Et ne t'inquiète pas je garderai une image d'elle gravée à tout jamais dans mon cœur.
    — Je sais que tu aimais beaucoup ma sœur, et qu'elle soit hélas parti très tôt, jusqu'à la fin tu la soutenue dans sa maladie, et jusqu'au bout tu avais pris soin d'elle.
    — Mon seigneur va me faire pleurer s'il continue.
    — Désoler de te faire rappeler de si douloureux souvenir.
    — Oh ce n'est rien, et je pense qu'Aurore le comprendra lorsqu'elle la recevra, prenez soin d'elle.
    Arthur acquiesça d'un signe de la tête, quant à Luciâne, il se dirigea vers sa monture, mais le roi le coupa dans son élan lui disant.
    — Ne veux-tu donc pas la lui remettre pars tes soins, et de proditer de refaire tes adieux ? Dit le roi d'un ton amical désignant l'objet.
    — Non c'est gentil, j'ai assez perdu de temps, tu le feras de ma part.
    — Très bien, Luciâne, je ne l'oublierais pas, bon voyage.
    Puis c'est ainsi que Luciâne chevaucha, vers Laneaya, là où Félicia fut prise en charge, et aux dernières nouvelles elle se remettait de ses blessures.

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